5,6 ET 7 DÉCEMBRE

 

Le cours du soir est prétexte à visiter une galerie de portraits de ces « élèves adultes » d’un bourg rural, héros modestes mais tellement véritables.

 

« J’ai été admis à l’Ecole Normale d’Instituteurs deux ans avant la guerre de 68.

 

Lorsque j’en suis sorti tout frais émoulu, j’ai été nommé dans un petit village de la campagne Périgorde.

 

Le métier d’instituteur de campagne était très différent de celui d’instituteur de ville. L’instit devait faire vivre son école un peu comme une entreprise artisanale. Son travail ne se résumait pas à la journée de classe, à sa préparation et aux corrections.

 

L’instituteur, également animateur d’éducation populaire, vaquait à des activités multiples et variées : coopérative d’école, cantine scolaire, équipe sportive, amicale ou foyer laïque, club de théâtre, ciné-club, etc… ou tout ça à la fois.

 

Mais dans ce petit village où je suis arrivé, l’amicale laïque organisait aussi un cours du soir pour les adultes. Je m’y suis collé, un peu forcé au début, et puis avec le temps, j’y ai pris goût. Ainsi, de septembre à mars, une fois par semaine, sur le coup de 20h, j’ouvrais ma classe unique à de grands élèves qui s’asseyaient aux places de mes pitchous.

 

Il y avait là Nasou un peu paumé, Arlette emplumée de Sergent-Major, Nicole et Eve les « barbèques », Gilou qui venait de réussir son BEPC, Zette et son nouvel époux, Jésus Christ rattrapé par un passé très agité ou encore ce monsieur venu nous raconter son Certificat d’Etudes d’après la guerre de 1914… tous croisés au cours du soir, dans ma classe unique de village… »

 

Foin de nostalgie, on y sourit, on y rit, on s’y interroge, on se parle, on se reconnaît…

 

Le conte s’enchevêtre et musarde avec tendresse dans les histoires de la vie, de l’amour, de la mort de ce petit monde finalement très grand et surtout très attachant.

 

C’est un conte pour adultes. Durée 1h30 environ.

 

19,20 ET 21 DECEMBRE

"Papa j'épouse" pourrait ressembler à une comédie de boulevard classique si seulement le père avait... Et à une comédie de moeurs classique si seulement la fille n'avait pas... Les mots me manquent pour en parler,
alors, le mieux, pour en savoir plus... venez !

 

Mise en scène de Pierre Le Rouzo

Avec : Régine Esclafer, Julie Jakiel, Carine Dechaud et Pierre Le Rouzo