"BRÈVES DE NUIT"
COMÉDIE DE JACQUES HURTAUD
Lorsqu'une voisine arrive chez vous en pleine nuit complètement ivre alors que vous attendez avec impatience le retour de votre infidèle de mari, vous savez que la nuit va être longue ... Mais quand en plus elle veut absolument passer par votre balcon pour pouvoir rentrer chez elle alors que vous n'en avez pas, là vous êtes sûre de ne pas pouvoir dormir !
MONOLOGUES DU VAGIN D'EVE ENSLER
Il s'agit de la célébration touchante et drôle du dernier des tabous : celui de la
sexualité féminine. Malicieux et impertinent, tendre et subtil, le chef-d’œuvre d'Eve Ensler donne la parole aux femmes, a leurs fantasmes et craintes les plus intimes. Qui lit ce texte ne regarde plus le corps d'une femme de la même manière et ne pense plus au sexe de la même manière.
Avec Marie-Laure Monturet et Véronique Cantelaube
Mise en scène de Pierre Le Rouzo
"HUIS CLOS" DE JEAN-PAUL SARTRE
Trois personnages se retrouvent à leur mort dans une même pièce. Ils ne se connaissent pas, viennent de milieux très différents, ne partagent ni les mêmes convictions ni les mêmes goûts. Dans cette pièce débute alors un procès à huis clos où chacun des trois personnages juge et est jugé sur les actes qui composent son existence. Jean-Paul Sartre nous décrit ici « son enfer » avec brio dans lequel il n'y a ni bourreau, ni instruments de torture physique : « l'enfer, c'est les autres ».
AVEC : CATHERINE MILHAC, PIERRE LE ROUZO, AGNES FELIPE ET GUILLAUME MILHAC
MISE EN SCENE DE MARIE-LAURE MONTURET
"CELIMENE ET LE CARDINAL" DE JACQUES RAMPAL
Une pièce qui sublime le théâtre. En un jour, en un lieu, en une intrigue, c’est un classique… écrit en 1992.
Tout en alexandrins, le texte de Célimène et le Cardinal sonne comme une douce poésie très agréable à écouter. Elle fait un bien fou aux oreilles. Nous nous prenons au jeu et attendons sans cesse l’issue des phrases pour découvrir les rimes.
Dans cette histoire toute simple, suite du Misanthrope, les dialogues entre la malicieuse Célimène et l’énigmatique Cardinal sont beaux, intelligents, souvent drôles. Ils discutent de nombreux thèmes, de la religion surtout, opposent vice et vertu en alliant légèreté et traits d’esprit. Les grands préceptes de l’Eglise paraissent aujourd’hui désuets et c’est bien cela qui rend la pièce percutante.
Car derrière les propos bien formulés se cache une critique virulente du 17ème siècle, du temps de Molière, qui nous fait constater à quel point notre rapport au monde et à la religion ont changé ! A chaque époque ses problèmes.
Nous sommes surpris car la pièce nous emmène là où nous ne pensions pas aller. Même les derniers mots sont d’une beauté inespérée.
CRITIQUE DE LA RÉDACTION DE "AUBALCON.FR"